Malorie Blanc : "J'ai pris une grande respiration et me suis rendue compte de la chance que j'avais"
Malorie Blanc a réussi son baptême des championnats du Monde élites. 12ème en Super-G jeudi à Saalbach, l'Ayentote a pris confiance en vue de la descente de samedi.
Malorie Blanc continue de franchir les étapes avec la manière. Quarante-sept jours après avoir pris son premier départ en Coupde du Monde, vingt-six après avoir créé la sensation en montant sur son premier podium à ce niveau-là, la jeune ayentote a disputé sa première course dans des Mondiaux élites jeudi à Saalbach. Championne du Monde junior dans la discipline un an plus tôt, elle s'est classée 12ème du Super-G remporté par l'Autrichienne Stephanie Venier.
Du stress avant le départ
"C'est super, je suis très contente, très satisfaite", s'est-elle réjouie auprès de nos confrères de Ski Actu. "Après l'entraînement de la descente mercredi (ndlr : elle s'était classée 32ème), je me suis dit qu'il allait falloir donner un peu plus. Je suis très heureuse d'avoir pu composer avec la nervosité qui m'animait avant la course." Signe que cette journée était particulière dans le parcours de la Valaisanne, son calme habituel a en effet cédé la place à une part de stress jeudi matin. "Je n'ai pas eu d'autres choix que de l'accepter. Juste avant le départ, j'ai pris une grande respiration et je me suis rendue compte de la chance que j'avais d'être là. J'ai pris le stress avec moi pour profiter pleinement de moment."
Très à l'aise sur le bas du parcours, Malorie Blanc aurait même pu prétendre à un meilleur classement sans quelques imprécisions sur le haut. "Il ne faut pas être trop gourmande. Je dois garder les pieds sur terre. Voir que j'ai encore des choses à améliorer et à apprendre me pousse vers l'avant."
Place à la descente samedi
Cette première réussie va quoiqu'il arrive booster davantage encore la confiance de l'Ayentote avant la descente prévue samedi. "J'espère à nouveau pouvoir m'amuser et montrer mon meilleur ski", se projette-t-elle. "Je dois trouver le juste milieu entre attaquer et laisser glisser les skis. Ce sera une autre histoire, un autre tracé, mais je me réjouis déjà d'y être. Cette piste me plaît et me procure beaucoup de plaisir."