La coupe d'Europe de ski alpin fait escale à Verbier
La station bagnarde accueille cette semaine la coupe d'Europe de ski alpin. Si la météo complique la tâche des organisateurs, trois épreuves sont encore au programme après la descente de mardi. Sur place, plusieurs Valaisans de renom ont fait le déplacement pour un évènement qui espère se pérenniser

Verbier vibre au rythme de la coupe d'Europe en ski alpin. Si les conditions météorologiques ont constamment changé la programmation initiale, une descente et un super-G jeudi ainsi qu'un super-G vendredi devraient être au programme.
Des courses qui se disputeront sur un tracé exigent : "En quelques secondes, les athlètes atteignent plus de 120 km/h", explique William Besse, membre du comité d'organisation et chef de piste de ces courses d'Europe à Verbier. "Le départ se fait à 2'700 mètres pour une arrivée à 1'800 mètres. Le dénivelé est intéressant et le profil de la piste mélange des passages assez faciles avec d'autres très techniques et impressionnants."
De nombreuses têtes d'affiches au rendez-vous
Pour ces épreuves qui comptent parmi les dernières de cette saison 2023-2024, plusieurs athlètes connus ont fait le déplacement. On peut citer parmi les Valaisans engagés, l'Arbazien Christophe Torrent, le Bagnard Denis Corthay ou encore le Martignerain Arnaud Boisset. "Avoir un athlète comme Arnaud qui performe sur le front de la Coupe du monde, ça attire forcément du public. Tout le monde a envie de venir voir un champion en devenir", dit-il. "Il y aura aussi tous les jeunes qui seront le futur de cette équipe de Suisse, et venir les soutenir, c'est important."
Quel avenir pour cet évènement?
Après avoir organisé les championnats de Suisse en 2023, voilà qu'un an plus tard, la station de Verbier grimpe déjà d'un échelon pour être le théâtre de la coupe d'Europe. De quoi ambitionner encore davantage dans les années à venir ? "Il ne faut pas brûler les étapes", tempère William Besse. "Pour commencer, il faut terminer cette semaine de compétitions puis dresser un bilan général", affirme William Besse.
"Notre objectif, c'est de pérenniser ce rendez-vous sur les prochaines années. Pour y arriver, il faudra être en mesure de trouver les ressources financières nécessaires. Si on y arrive et que la FIS (NDLR : Fédération internationale de ski et de snowboard) porte un réel intérêt, on peut imaginer viser un peu plus haut."