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Crans-Montana : pour les courses de cet hiver tout roule, pour les Mondiaux 2027 ça coince encore

La pression monte à Crans-Montana, à 6 semaines des épreuves masculines de Coupe du monde. Après avoir gagné sa place au rang des classiques du circuit féminin, la station du Haut-Plateau doit faire ses preuves pour les hommes en 2025 et surtout elle doit monter en puissance pour les Mondiaux 2027.

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Hugo Da Custodia
Hugo Da Custodia, Rédaction Rhône FM
08 janv. 2025, 17:52
/ Màj. le 08 janv. 2025 à 22:45
Une vue aérienne de la zone d’arrivée de la piste de coupe du monde lors d'une conférence de presse sur la Coupe du monde de ski alpin hommes en 2025 et les Championnats du monde de ski alpin en 2027
Une vue aérienne de la zone d’arrivée de la piste de coupe du monde lors d'une conférence de presse sur la Coupe du monde de ski alpin hommes en 2025 et les Championnats du monde de ski alpin en 2027 © KEYSTONE / JEAN-CHRISTOPHE BOTT

Les épreuves de Coupe du monde de ski alpin, prévues fin février à Crans-Montana, sont sur les rails. Avec une piste Nationale remise au goût du jour et un concept d’accueil des supporters légèrement revu. Pour les Mondiaux 2027, en revanche, ça coince encore. C’est ce qui ressort de la conférence de presse tenue par les organisateurs ce mercredi. Après les bisbilles du contrat avec la FIS, c’est le chantier du stade d’arrivée qui connait des difficultés. Président de la commune de Crans-Montana et vice-président du comité d’organisation des épreuves de ski, Nicolas Féraud explique ce qui bloque.

Une édition 2025 pour tester des choses

Quelle que soit l’issue du dossier "Mondiaux 2027", Crans-Montana accueillera les 22 et 23 février 2025 deux nouvelles épreuves de Coupe du monde : une descente et un Super G. Deux courses masculines qui ont permis aux acteurs locaux, organisateurs et communes, d’accélérer ou d’achever certains chantiers importants (on y revient au bas de l’article en compagnie de Didier Défago). À ce jour quelque 10 millions de francs ont déjà été injectés sur la piste Nationale. De lourds travaux ont été réalisés et la neige est au rendez-vous.

"On connaît cette zone, qui est un peu coincée. Il s’agissait de pouvoir mieux canaliser la foule." Nicolas Féraud

Il ne reste plus qu’à affiner certains détails, affirme Nicolas Féraud. "Il faudra simplement monter les structures en tubulaires, les écrans et le son mais pour le reste tout est prêt." La principale zone pour le public sera revue par rapport à ce qui était en place lors des épreuves féminines des hivers précédents. Une histoire de confort et de sécurité. En revanche, plus possible d’accéder à cette aire d’arrivée sans billet. "C’est vrai, malheureusement. On connaît cette zone, qui est un peu coincée. Il s’agissait de pouvoir mieux canaliser la foule."

Trois défis à relever

Accessible uniquement avec un billet valable, cette nouvelle zone d’arrivée servira également à tester divers concepts. En plus de l’étroitesse des lieux, les organisateurs ont pointé plusieurs défis : la mobilité et le manque d’hôtels dans la région. Tant pour les épreuves de cette année que pour les Mondiaux 2027, il s’agira d’affiner la logistique. "Notre objectif, c’est de faire de Sierre le départ du pèlerinage en direction de Crans-Montana", détaille Nicolas Féraud. Fan Zones sur les pistes et à Ycoor, navettes et transports gratuits pour accéder aux différents endroits stratégiques, voilà ce qui sera mis en œuvre pour faciliter l’accès à la fête sans bloquer la station. La construction d’un nouveau chemin a même été envisagée. Mais les communes ont dû se résoudre à changer leurs plans. Une modification parmi d’autres, inhérente à ce type de grands dossiers.

Sur le bon chemin

On l’a dit plus haut, un important travail a été réalisé sur la piste Nationale pour la mettre aux normes, afin d’accueillir Marco Odermatt et les autres rois de la vitesse à Crans-Montana fin février. Un chantier qui s’est déroulé et qui se déroule toujours selon le plan établi. Le nouveau boss de ces épreuves Didier Défago se montre optimiste.

HDC/CM
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