"Une année de transition" pour Nathan Vouardoux et Rapperswil
Nathan Vouardoux était au repos forcé ces dernières semaines. Le défenseur de Rapperswil a manqué les derniers matches de son équipe en raison d’une blessure au poignet. Il espère être d’attaque pour la dernière phase de la saison régulière.

Une pause dans la pause. La dernière trêve internationale a été synonyme de convalescence pour le Valaisan Nathan Vouardoux. Le joueur de Rapperswil se remet d’une blessure à la main. Un choc reçu fin janvier lors d’un match contre Berne. "J’ai eu une distorsion des capsules du poignet. J’espère être de retour bientôt pour la dernière ligne droite." Une dernière ligne droite qui ne sera sans doute pas synonyme de play-off pour les Lakers. 12ème sur 14, la formation saint-galloise est rentrée dans le rang en National League, après avoir terminé 3ème de la phase régulière en 2023. Un manque de régularité, avoue Nathan Vouardoux.
Une saison d’apprentissage aussi
Aligné à 40 reprises cette saison sur 45 matches possibles en championnat, le joueur de 22 ans ne recule pas devant l’adversité. Il sent que cet exercice en dents-de-scie sera bénéfique pour sa carrière, comme pour celle de ses coéquipiers. "C’est important de retenir le processus. Quand ça va toujours bien, on loupe d’autres expériences."
Les moments plus négatifs sont toujours riches en enseignements. "Le contingent n’a pas bougé énormément et on se retrouve dans la difficulté. Il y a des nouveaux éléments à gérer et ça nous permet d’apprendre beaucoup de choses." Parmi les facteurs à apprivoiser, outre les résultats mitigés, on peut citer le nouveau règlement qui a vu davantage de joueurs étrangers sous contrat en National League.
Un œil sur les frangins
Nathan Vouardoux semble traverser chaque étape, chaque épreuve avec sérénité. Il prend tout ce qu’il peut, dans le bon et le moins bon, pour construire sa carrière. La concurrence des joueurs étrangers ? De l’expérience à acquérir. Une saison décevante ? Un apprentissage à la dure. À 22 ans à peine, le Valaisan affiche une forme de maturité. Le projet Rapperswil n’est pas terminé. "On a encore une équipe assez jeune, l’ambiance est bonne." Le terrain semble propice à son développement, lui qui dispose d’une année de contrat supplémentaire. Et quand il n’est pas sur la glace, son regard se tourne vers les autres patinoires. Celles où évoluent ses frères. Loïc (HC Sierre), Théo (GSHC et équipe de Suisse U17) et Baptiste (GSHC).