"Cela a été un choc" : Nico Hischier donne de ses nouvelles après son forfait au Mondial
Touché contre l'Allemagne jeudi dernier, Nico Hischier a été contraint de renoncer à la suite du Mondial. Resté à Herning malgré tout, l'attaquant haut-valaisan s'est exprimé face aux médias dans la foulée de la victoire de la Suisse contre le Kazakhstan mardi (4-1).

L'équipe de Suisse a bouclé son tour préliminaire du Mondial par une victoire poussive contre le Kazakhstan ce mardi à Herning (4-1). Assurée de terminer à l'une des deux premières places de son groupe, elle attend encore de connaître son adversaire en quart de finale jeudi. Pour aller le plus loin possible dans la compétition, elle peut compter sur le soutien de Nico Hischier. Blessé contre l'Allemagne jeudi dernier, le capitaine de la sélection a décidé de rester avec ses coéquipiers au Danemark. Il est passé en zone d'interviews après le succès face aux Kazakhs. Entretien.
Nico Hischier, la première question qu'on a envie de vous poser, c'est évidemment comment ça va?
Dans l'ensemble, ça va. Je ne vous cache pas que devoir renoncer à la suite du tournoi a été un choc pour moi. Une très grande déception. Mais le fait de rester ici, avec les gars me fait du bien. Cela me redonne le moral.
Et ça doit faire du bien au moral de tout le groupe…
Je l'espère en tout cas. Mon rôle n'est peut-être plus le même qu'il y a une semaine, mais j'essaie quand même d'aider l'équipe comme je le peux. On ne sait pas qui on va affronter dans la suite du tournoi, mais peut-être que je connaîtrai l'un ou l'autre de nos adversaires et je pourrai alors donner des tuyaux à mes coéquipiers.
On ne veut pas remuer le couteau dans la plaie, mais racontez-nous ce qu'il s'est concrètement passé jeudi dernier contre l'Allemagne…
Lors de mon deuxième ou troisième shift, un adversaire m'a foncé dedans. Il m'a percuté avec son genou au niveau du postérieur. Cela a sans doute provoqué une contusion, mais j'ai serré les dents et j'ai continué à jouer. Malheureusement, quelques minutes plus tard, j'ai sentiment que cela tirait vraiment. Je connais bien mon corps donc j'ai compris que quelque chose clochait.
Et cela s'est rapidement vérifié…
Effectivement. Dès la fin du match, j'ai fait une IRM qui a révélé cette blessure musculaire.
Vous avez ensuite fait ce choix de rester avec l'équipe à Herning. Comment se passent vos journées depuis?
Je profite des installations que l'on a à disposition pour bouger autant que possible. Je fais des séances de physiothérapie donc vous le voyez, ma rééducation a déjà commencé. Et puis bien sûr, je viens à la patinoire lors des matches. Cet aspect-là à peser dans ma décision de rester. Je m'énerverais trop si je devais suivre les rencontres à la maison, devant ma TV.
On a vu passer une vidéo où l'on vous voit arroser Andres Ambühl après son triplé contre la Hongrie. C'est ça aussi votre rôle de capitaine?
(Rires). Ce n'était même pas mon idée. Mais oui, je suis aussi là pour participer à la bonne ambiance au sein du groupe.
Maintenant que le tour préliminaire est terminé. Jusqu'où peut aller cette équipe de Suisse selon vous?
Disons que l'on peut aborder la phase à élimination directe avec confiance. On s'est mis dans une bonne position grâce à notre classement et on attend de connaître notre adversaire en quarts. Mais une chose est claire : peu importe qui on affronte, on se concentrera sur nous-mêmes. Avec la mentalité qu'elle a, cette équipe peut faire de grandes choses. Mais comme je vous l'ai déjà dit la semaine dernière, sur un seul match, tout est possible.