"Une bonne équipe dans un bon championnat" : Dinis Rodrigues convaincu par le projet du FC Sion
Après huit années au centre de formation du SC Braga, dont la dernière passée dans l’équipe B, l’attaquant portugais Dinis Rodrigues a décidé de changer de cap pour s’engager au FC Sion. Aligné avec les M21 ce week-end, il se montre ambitieux pour sa première expérience loin de son pays natal.

Alors que le FC Sion a ramené un bon point de son déplacement sur le terrain de YB, au terme d'une nouvelle performance aboutie, dimanche après-midi, les M21 sédunois ont vécu un voyage plus compliqué dans la capitale la veille. Les hommes de Stéphane Sarni se sont inclinés 5-1 face au FC Prishtina Berne à l'occasion de la 1ère journée du championnat de 1ère ligue. Une rencontre à laquelle a participé Dinis Rodrigues. Le jeune attaquant portugais de 20 ans s'est engagé cet été à Tourbillon en provenance du SC Braga. Interview.
Dinis Rodrigues, qu’est-ce que vous pouvez nous dire de vos premiers pas en Valais ?
Ça se passe bien. Je suis arrivé il y a trois semaines plus ou moins. Mon adaptation se déroule sans accroc. J’apprécie la façon dont mes collègues tentent de m’intégrer. Je suis également satisfait du travail réalisé par le groupe et le staff. Je vais m’efforcer de bien travailler moi aussi pour pouvoir aider l’équipe à mon tour.
Comment et pourquoi avez-vous choisi ce club ?
Le FC Sion a démontré son intérêt. Et je dois dire que je n’ai pas hésité en raison de sa bonne structure, de sa bonne réputation et de ses grands supporters. Le défi était alléchant et je suis déterminé à le saisir. Tout s’est décanté très rapidement. Dès que j’ai été mis au courant de cette possibilité, je l’ai directement acceptée et je me suis mis en route. J’y ai vu la possibilité d’intégrer un bon championnat avec un grand club comme Sion.
Un club qui avait par ailleurs affronté Braga lors de la saison 2015-2016, vous le saviez ?
Oui, ça m’évoque quelques souvenirs. Je me souviens aussi du match amical disputé la saison dernière. (ndlr : en juin 2024 à Thonon)
Si on revient à votre parcours, pourquoi avoir choisi le football ?
J’ai commencé à taper dans le ballon à l’école avec des amis. Ensuite, j’ai demandé à mon papa de m’inscrire dans un club, Gondim, juste à côté de la maison. Mon aventure s’est poursuivie à Maia, avant que je puisse intégrer le centre de formation du SC Braga à l’âge de 12 ans.
Braga, c’était devenu votre maison ?
Naturellement. J’y ai passé 8 ans de ma vie. 8 années incroyables, avec des personnes formidables, beaucoup d’amis. Pratiquement tout ce que j’ai appris dans le football vient de cette période. J’ai toujours pu bénéficier d’un soutien appuyé d’énormément de gens. Ça sera toujours chez moi là-bas.
Quand on sait que vous étiez peut-être aux portes de la première équipe du SC Braga, est-ce que le FC Sion représente vraiment un pas en avant pour vous ?
En tout cas, ce n’est pas un pas en arrière. C’est un contexte différent, voilà tout. Je le redis. Sion dispose d’une bonne réputation et dispute un championnat compétitif. Et de toute manière, mon avenir à Braga n’était pas tracé. Je ne sais pas ce qu’il aurait pu advenir mais quand l’opportunité en Valais s’est présentée, je n’ai pas réfléchi longtemps.
Et que voulez-vous montrer aux supporters du FC Sion ? Quel type de joueur êtes-vous ?
J’ai la rage. J’aime gratter des ballons dans les pieds de mes adversaires grâce à ma puissance physique. J’apprécie aussi avoir le ballon dans les pieds et faire jouer mes coéquipiers en distribuant le jeu. Mon point fort, c’est peut-être ma présence dans la surface adverse. Je suis capable de marquer de la tête et des deux pieds, de loin comme de près. Et c’est ce que je préfère de toute manière, marquer des buts.
Et avec Didier Tholot ça se passe comment ? D’ailleurs vous vous parlez en quelle langue ?
(Rires) C’est vrai que le français n’est pas une langue que je maitrise pour l’instant. J’essaie de communiquer de la meilleure manière possible, parfois en anglais, parfois en me faisant aider par d’autres membres du staff. Et il y a aussi le gardien Ruberto qui parle portugais, ainsi que Cipriano qui est Brésilien. Je reçois du soutien de toutes les personnes qui m’entourent.
Une expérience à l’étranger, loin de la famille, ça ne vous fait pas peur ?
C’est vrai que mes proches ont été un peu tristes au début. Surtout mes grands-parents et mes parents. Mais ils ont vite compris que c’était ce que je voulais et ils l’ont accepté. Ils me soutiennent aussi, à leur façon. Et puis, je vais avoir droit à des visites. Ma maman sera dans les parages pendant quelques jours et ma copine viendra s’installer avec moi. Cela m’aidera sans doute pour l’adaptation. Même si je sais qu’il y aura des moments difficiles, mon objectif est de jouer au football. Au Portugal ou à l’étranger, je veux m’imposer. Et de toute manière je fais ce que j’aime donc il n’y aura pas d’obstacle insurmontable.