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"Pia Sundhage a amené une sérénité et une force intérieure au collectif", Nicolas Beney

Malgré la "canicule" des semaines précédentes, un vent de fraîcheur souffle sur la Suisse cet été. L’Euro féminin bat des records en termes de succès populaire. Et la Nati fait rêver tout un peuple grâce à ses performances. Nicolas Beney accorde beaucoup de crédit à la sélectionneuse Pia Sundhage.

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Hugo Da Custodia
Hugo Da Custodia, Rédaction Rhône FM
10 juil. 2025, 09:15
/ Màj. il y a 4 jours
Pia Sundhage avec deux joueuses de la Nati, Coumba Sow (à gauche) et Leila Wandeler (à droite)
Pia Sundhage avec deux joueuses de la Nati, Coumba Sow (à gauche) et Leila Wandeler (à droite) © KEYSTONE / PETER KLAUNZER

"Je pense qu’on ne se rend pas bien compte à quel point Pia Sundhage a bien préparé ce rendez-vous". Ces mots viennent de Nicolas Beney, un observateur privilégié de la Nati féminine. Ancien footballeur, le papa d’Iman a assisté aux deux premières rencontres du tournoi. Mais avant cela, il a également accompagné toutes les dernières sorties de la sélection, y compris la campagne moins bien réussie en Ligue des Nations.

"La sélectionneuse n’a pas été très protégée, mais sa mission était de préparer l’Euro. On peut dire qu’elle a fait tout juste." Nicolas Beney

Et, où d’autres observateurs voyaient une montagne de doutes, l’ex-gardien constatait la mise en place d’un processus bien réfléchi. "La sélectionneuse n’a pas été très protégée, mais sa mission était de préparer l’Euro. On peut dire qu’elle a fait tout juste. On le voit sur le terrain. On le voit aussi dans les attitudes des joueuses." En anglais, on aurait pu dire : "trust the process". Autrement dit, rien n’est dû au hasard.

Une bonne alchimie

La patte de Pia Sundhage, c’est aussi cette capacité de faire confiance à la jeunesse, tout en conservant une ossature solide avec des cadres expérimentées. Nicolas Beney y voit un mix parfait, avec des joueuses qui sont unies derrière un objectif commun, peu importe leur génération.

Un papa comblé

La casquette de l’analyste reste toujours présente. Nicolas Beney ne regarde pas le football comme un simple spectateur. Mais depuis le début de l’Euro féminin – et surtout depuis que le transfert d’Iman à Manchester City a été réglé – l’ancien portier se laisse guider par l’euphorie qui l’entoure. En trois mots, il résume son expérience de papa-supporter : "ferveur, indescriptible et magnifique".

"Iman vit sa plus belle vie. On la sent sereine." Nicolas Beney

Des frissons du match d’ouverture à la joie du succès contre l’Islande, en passant par les cortèges et les belles images du sport féminin véhiculées par cette compétition, tout est vécu de manière intense et avec un immense bonheur. Et même les retrouvailles avec lman prennent une nouvelle dimension. "Nos contacts sont assez particuliers", explique-t-il. "Parfois on s’écrit, on s’appelle mais c’est elle qui dicte le rythme. Iman vit sa plus belle vie. On la sent sereine, on la sent confortable avec nos visites. Ces moments en famille sont vécus de manière privilégiée."

Assumer le jeu

Après avoir fait l’éloge de Pia Sundhage, Nicolas Beney se montre confiant pour la suite des opérations. Le match contre la Finlande (ce jeudi, 21h) s’avère décisif. "C’est presque un huitième de finale", image-t-il. "La pression sera sur la Suisse, le pays hôte. Ce qui est normal. Mais je pense que la Nati devra prendre l’initiative. Les joueuses sont prêtes pour aborder ce match. Elles devront éviter de trop réfléchir à l’après, pour s’offrir le droit de rêver." Un nul suffirait au bonheur de la sélection helvétique mais une victoire permettrait d’enflammer pour de bon le Stade de Genève et par extension tout le pays.

HDC
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