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Encore une victoire pour Valentin Darbellay, qui veut grandir avec l’équipe Elite Fondations

Pendant que les meilleurs du monde s’épuisent sur le Tour de France, Valentin Darbellay continue d’emmagasiner de l’expérience. Victorieux de la version revisitée de Martigny-Mauvoisin, le Valaisan savoure son bon moment. Il voit la suite avec enthousiasme, pour lui et pour le Team Elite Fondations.

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Hugo Da Custodia
Hugo Da Custodia, Rédaction Rhône FM
22 juil. 2025, 17:06
/ Màj. il y a 7 heures
Valentin Darbellay, coureur du Team Elite Fondations
Valentin Darbellay, coureur du Team Elite Fondations © Rhône FM

À 27 ans, et après avoir goûté au monde professionnel avec la formation Corratec, Valentin Darbellay a opéré un petit pas de retrait cette saison en revenant chez Elite Fondations. Mais cela ne l’a pas empêché de se montrer performant. Le cycliste de Liddes vient de remporter l’édition 2025 de la course Martigny-Mauvoisin, dans un format revisité. Un succès qui lui tenait à cœur.

Avant ce succès à deux pas de la maison, le coureur de Liddes avait également fait perdurer la tradition valaisanne aux championnats suisses, en signant un podium chez les élites derrière Mauro Schmid et Marc Hirschi, deux hommes qui disputent actuellement le Tour de France. Un troisième rang synonyme de titre chez les amateurs. Deux distinctions sur une même course et chacune sa valeur. "Troisième élite avec les pros, c’est une belle satisfaction. Une belle affiche pour moi. Le titre amateur, c’est la cerise sur gâteau."

Phase de transition

S’il a pu tenir tête, l’espace d’une course, à des cadors tels que Mauro Schmid et Marc Hirschi, Valentin Darbellay vit dans une réalité bien différente. Le Team Elite Fondations représente une phase de transition dans la carrière de cet ancien skieur, reconverti au cyclisme sur le tard. "Je suis encore en plein apprentissage", avoue le Valaisan de 27 ans. "Dans un sport d’endurance, on dit qu’il faut 5 à 10 ans pour maximiser son potentiel."

"J’aimerais voir jusqu’où je peux aller." Valentin Darbellay

Et puis il se marre. "On dit aussi que les meilleures années sont entre 27 et 32 ans, j’y suis gentiment." Loin du faste du World Tour, le Lidderain ne se plaint pas de sa situation. Au contraire. Il veut tirer le maximum de sa carrière, en se laissant le temps d’atteindre son pic. "Dans ces prochaines années, j’aimerais voir jusqu’où je peux aller, en me poussant dans mes derniers retranchements, en professionnalisant encore mon approche du cyclisme." Boosté par ses bons résultats et par l’annonce de la prochaine montée en puissance de son équipe, Valentin Darbellay a, en tout cas, de bonnes perspectives devant lui.

HDC
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