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OKC ou Indiana, un match 7 pour entrer dans l'histoire

Thunder ou Pacers ? L'une des deux franchises va remporter dimanche son premier titre NBA en Oklahoma à l'issue du 7e match de la finale, un "privilège" mais aussi une pression monumentale.

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News ATS, Keystone-ATS
22 juin 2025, 05:00
/ Màj. le 22 juin 2025 à 06:01
Haliburton (0) et Gilgeous-Alexander (2) seront à suivre de près dans l'acte VII de la finale NBA KEYSTONE/AP/Abbie Parr
Haliburton (0) et Gilgeous-Alexander (2) seront à suivre de près dans l'acte VII de la finale NBA KEYSTONE/AP/Abbie Parr © KEYSTONE

Avec le système de play-off offrant des affrontements au meilleur des sept rencontres, le match 7 d'une finale, ultime joute de la saison à l'enjeu maximal, est "le sommet, le pinacle de notre sport", estime le meneur des Pacers Tyrese Haliburton, très attendu dimanche à 19h00 locale (à 2h dans la nuit de dimanche à lundi).

Dimanche, les deux franchises en quête d'un premier titre NBA (Les Seattle SuperSonics avaient été champions en 1979 avant de déménager en Oklahoma en 2008) vont disputer le 20e "match 7" de l'histoire des finales NBA, le premier depuis 2016 et le succès des Cleveland Cavaliers de LeBron James sur le parquet des Golden State Warriors de Stephen Curry.

Lors de cette rencontre, le "King", par ailleurs en triple double, avait écrit un morceau de sa légende avec un magnifique contre en deuxième rideau sur Andre Iguodala avec moins de deux minutes à jouer alors que les deux équipes étaient à égalité, aidant les "Cavs" à l'emporter 93-89.

LeBron James avait déjà brillé lors du précédent match 7 des finales, en 2013, avec le Miami Heat, inscrivant 37 points pour dominer les San Antonio Spurs, auparavant écoeurés par l'iconique tir à trois points de Ray Allen pour envoyer les deux formations en prolongation lors du match 6.

"Bains de sang"

Kobe Bryant (Lakers) en 2010, Hakeem Olajuwon (Houston) en 1994, James Worthy (Lakers) en 1988 ou Jerry West (Lakers), perdant face à Boston malgré 42 points inscrits en 1969, ont aussi marqué l'histoire de ces rencontres uniques.

Les équipes à domicile ont jusqu'ici remporté 15 des 19 "matches 7", montrant aux Pacers, brillants vainqueurs du match 6 jeudi (108-91), l'ampleur du défi qui les attend dans un stade bouillant. "Un joli match 7, ça n'existe pas. Ce sont plutôt des affreux bains de sang", prévient Haliburton qui se méfie du "poison" des "récits" écrits d'avance.

"Imaginer ce que cela pourrait signifier pour notre équipe, pour notre ville, quel serait notre héritage, le fait que l'on a bien joué jusqu'ici, que la pression serait sur les épaules du Thunder... Nous ne devons pas prêter attention à ces questions", a-t-il prévenu.

Et pourtant le stress aurait de quoi être plus important côté Thunder, qui a livré un match affreux jeudi, l'un des pires de sa saison, qui a mené 3-2 cette finale avec l'étiquette de meilleure équipe de la saison (68 succès-14 défaites), ce qui lui a toutefois offert l'avantage du terrain jusqu'au bout.

"C'est un match pour avoir tout ce dont tu as toujours rêvé. Tu le gagnes, tu prends tout. Tu le perds, tu n'auras rien. C'est aussi simple que cela", a résumé le MVP Shai Gilgeous-Alexander, qui aura encore la lourde responsabilité de porter l'attaque du Thunder.

"Intensité"

Pour Pascal Siakam, "c'est à celui qui en aura le plus envie". "C'est seulement une histoire d'intensité. On s'est suffisamment affrontés, les équipes n'ont plus de secrets l'une pour l'autre", ajoute le Camerounais des Pacers, déjà champion avec Toronto en 2019.

Le Thunder pourra s'appuyer sur l'expérience du 2e tour, lorsqu'ils avaient battu Denver et Nikola Jokic à l'issue d'un 7e match à domicile à sens unique (125-93). Les Pacers se remémoreront eux leur succès (130-109) contre les New York Knicks au 2e tour des phases finales 2024, sur le parquet du Madison Square Garden.

"Notre équipe a faim, tout le monde veut gagner. J'ai l'impression qu'on le veut encore plus", note Obi Toppin, facteur X des finales en sortie de banc pour les Pacers jusqu'ici.

Le jeune entraîneur du Thunder Mark Daigneault (40 ans) apprécie lui "le privilège de disputer un match 7". Pour entrer dans l'histoire.

News ATS
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