Pascal Héritier, le porte-drapeau valaisan à la Fête fédérale de lutte
C'est l'un des plus grands événements sportifs de l'année en Suisse qui débute ce vendredi. La Fête fédérale de lutte prend ses quartiers dans le canton de Glaris. Parmi les acteurs de cet événement, Pascal Héritier sera en scène lors de la cérémonie, en portant l’étendard du Valais.

La lutte suisse est à l'honneur ce week-end. Dès vendredi et jusqu'à dimanche, plusieurs centaines de milliers de spectateurs vont investir le petit village de Mollis, dans le canton de Glaris pour assister à la Fête fédérale de lutte. À cette occasion, les 279 meilleurs athlètes du pays vont s'affronter pour les couronnes et le titre suprême de roi de la lutte. Parmi la délégation romande, Pascal Héritier a reçu les honneurs d'être désigné porte-drapeau du canton du Valais. Il sera notamment aux côtés des deux lutteurs valaisans sélectionnés pour la compétition, Anthony Fontaine et Andy Murer.
La Fête fédérale, un événement hors-normes
Pascal Héritier est un habitué des Fêtes fédérales. Passionné de lutte depuis toujours, il en a assisté à plusieurs en tant que spectateur. Depuis 2022, il est même devenu banneret, c'est-à-dire le porte-drapeau pour le canton du Valais. "C'est émouvant", explique-t-il la voix tremblante. "On entre dans l'arène, avec plus de 60'000 spectateurs. Le moment le plus intense, c'est lorsque l'hymne national retentit le matin, avant le début de la compétition, et qu'il n'y a plus un bruit dans le stade. Il faut le vivre au moins une fois pour le comprendre. Et cette année, j'ai la chance d'y retourner pour représenter notre canton", poursuit le Valaisan, qui a dû suivre une petite formation à l'aube du coup d'envoi de cette compétition XXL.
Bientôt sélectionné pour arbitrer ?
Outre sa casquette de banneret à la Fête fédérale de lutte, Pascal Héritier est jury dans d'autres compétitions nationales, juste en dessous de la plus prestigieuse d'entre-elles. "J'ai eu la chance il y a deux semaines d'être jury pour l'un des plus grands événements alpestres de l'année, c'était fabuleux. Maintenant, j'attends d'être sélectionné pour une Fête fédérale. J'espère faire partie de l'aventure en 2028, lorsqu'elle sera organisée à Thoune", poursuit le Valaisan. L'une de ses principales missions lors des compétitions est d'attribuer des notes. Un calcul qui peut se révéler complexe à déchiffrer pour les amateurs de lutte.
Une passion depuis toujours
Si Pascal Héritier évoque la lutte avec autant d'émotions, c'est parce qu'il a consacré une grande partie de sa vie à ce sport. "J'ai commencé la lutte très jeune. J'avais deux oncles qui la pratiquaient et m'ont transmis cette passion. C'est un sport fabuleux que j'adore, notamment grâce à ses valeurs. C'est une leçon de vie, un sport noble et respectueux. Il n'y a jamais de police, de sécurité ou que sais-je", explique-t-il. Aujourd'hui, le Valaisan regrette quelque peu le manque d'effervescence autour de la lutte en Valais, lui qui a connu les grandes années de ce sport dans notre canton.