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Le taux d’avortement du Valais est le plus bas des cantons romands

Le taux d’avortement du Valais est le plus bas des cantons romands. Ce qui peut s’expliquer par plusieurs facteurs, selon Daniella Huber, médecin-cheffe du pôle gynécologie et obstétrique de l'Hôpital du Valais. La différence entre villes et campagne pourrait notamment jouer un rôle.

Lauriane Pipoz
Lauriane Pipoz, Rédaction Rhône FM
08 août 2023, 12:00
La loi doit permettre de protéger les médecins qui envoient des pilules abortives dans des Etats qui interdisent l'avortement (image prétexte).
La loi doit permettre de protéger les médecins qui envoient des pilules abortives dans des Etats qui interdisent l'avortement (image prétexte). ©KEYSTONE/AP/CHARLIE RIEDEL

Très peu d’interruptions de grossesse ont été pratiquées en Valais l’an dernier. Selon les chiffres de l’Office Fédéral de la Statistiques (OFS) publiés récemment, 202 avortements ont été pratiqués en 2022 dans notre canton. Ce qui correspond à un taux de 4,2 avortements pour 1000 femmes.

Il s’agit du chiffre le plus bas en Suisse romande. Les deux autres cantons de l’Arc lémanique, Vaud et Genève, comptaient par exemple plus du double d’IVG la même année. Leurs taux étaient respectivement de 8,7 et de 10,5 avortements pour 1000 femmes.

Une différence entre villes et campagnes

Pour Daniella Huber, médecin-cheffe du pôle gynécologie et obstétrique de l’Hôpital de Sion, cette différence s’explique avant tout par un facteur: une plus grande partie de la population est concernée par l’avortement dans les cantons urbains. Beaucoup de jeunes y résident ou pendulent pour leurs études ou leur travail. De plus, on y trouve plus de femmes issues de la migration. "Ces patientes sont plus à risques, explique Daniella Huber. Elles vont plus facilement se dire que ce n'est pas le bon moment pour avoir un enfant."

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Ce n'est donc pas forcément par manque de prévention, souligne-t-elle. D'ailleurs, les taux restent très bas en comparaison internationale, selon la spécialiste. Fabienne Bitschnau, conseillère en santé sexuelle au centre SIPE, explique comment s'effectue cette prévention auprès de la population issue de la migration. "Il s'agit surtout d'une discussion, car certaines personnes n'ont jamais suivi d'éducation sexuelle, décrit-elle. Nous abordons par exemple les droits sexuels et les possibilités qu'offre la Suisse."

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Fabienne Bitschnau précise que ces thèmes sont adaptés à l’âge des personnes à sensibiliser.

LP
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