Une chronique « Spéciale Patrouille des Glaciers » !
Et les bons conseils de Carole Darbellay, en termes de sport & nutrition
Les points essentiels à aborder
À moins d’une semaine avant le départ, Caro nous propose quelques chiffres sur la Patrouille des Glaciers, une aventure humaine et un voyage au plus profond de soi-même. Après de nombreux mois de préparation, c’est plus de 1517 patrouilles qui vont s’élancer et 1600 militaires engagés sur cet événement. Trente-cinq nationalités différentes vivront cette épreuve unique dont c’est la 40e édition !
Bien se préparer avant le départ
Toutes les personnes qui font la Patrouille des Glaciers connaissent très bien la marche à suivre, que ce soient les patrouilles civiles comme militaires et élites… Il leur faut diminuer le volume d’entraînements, se reposer, dormir en suffisance, faire le plein d’énergie avec l’aide d’une nourriture saine et adéquate.
Avant le jour J
La base de tout, c'est l'horaire… Les patrouilleurs partent à différents horaires, et il est essentiel pour eux de manger tôt pour bénéficier des bons apports nutritionnels. Selon Carole Darbellay, il est déconseillé de changer ses habitudes alimentaires avant le départ, mais également 15 jours avant l’épreuve !
Durant l’effort
Il est important de privilégier de l’eau en suffisance, une boisson d’effort également, des sucres, du magnésium, en pastilles de sel pour éviter les crampes, des gels ou pâtes de fruits, et les points de ravitaillement sur le parcours. Carole souligne qu’il est aussi très important de s’écouter, de ne pas trop charger son organisme en nourriture dans les premières heures et s’habiller chaudement.
Après l’effort
Ne pas » brûler les étapes » et ne pas négliger sa récupération, phase primordiale ! Pour Carole Darbellay, après des mois d’entraînement à l’épreuve, ces dénivellements avalés, c’est de « débrancher » totalement le cerveau et de profiter des gens qui vous accueillent à l’arrivée et de déguster une bonne bière si vous le souhaitez, mais pas tout de suite ! Il faut absolument que le taux d’adrénaline chute pour souffler mentalement.