Madeleine Gay, de la cave au cinéma

Le temps passe vite…

Madeleine Gay, œnologue, a entamé sa carrière en 1981 et est retraité depuis presque 10 ans. Elle va nous offrir son portrait au cinéma puisqu’elle a participé à un projet nommé « plan fixe », un film de 50 minutes dont le tournage s’effectue en plan fixe d’une durée de dix minutes à la fois. De quoi retracer cinquante ans dans le domaine de l’œnologie ! 

Son parcours

En 1981, Madeleine est arrivée dans un monde très masculin à la coopérative Provins. À cette époque, le Valais avait des cépages dits traditionnels comme le gamay, pinot pour des « vins de soif ». La future œnologue avait déjà dégusté des vins d’autres pays et certains anciens cépages valaisans avec l’envie de « changer les choses » dans notre beau canton et de les remettre au goût du jour. 

La condition des femmes

Les femmes étaient présentes dans ce milieu agricole, le plus souvent pour l’effeuillage, puisque considérées à l’époque comme peu intelligente pour les autres ouvrages tels que la taille ou les vendanges… seuls les hommes « réfléchissaient » ! Mais… Madeleine Gay était une battante !

Ses grandes révolutions

L’année 1991 est une date importante puisqu’une AOC cantonale est créée. Une bonne nouvelle, très positive dans le milieu viticole qui lui a beaucoup simplifié la vie tout en lui permettant de prôner la qualité du produit avant tout. Mais pour Madeleine, 1997 était LE premier moment charnière… il lui a fallu travailler durant 16 ans avant de signer sa première étiquette !

Aujourd’hui

Même si cela lui est difficile, elle essaye de mettre de côté l’œnologue qu’elle est pour profiter du vin et de déguster ces précieux breuvages plus sereinement, car… Madeleine Gay est toujours à la recherche des défauts, « déformation professionnelle » oblige.

Rendez-vous à la première du film « Madeleine Gay, œnologue et sculptrice. La passion de l’alchimiste », en présence de Madeleine Gay 

à l’Arlequin à Sion le 16 mai prochain. L'entrée est libre.

+ d’infos : plansfixes.ch