Le grignotage : une tentation pour combler un vide !

Au travail, ou entre les repas, le grignotage intervient lorsque l’on dérègle son alimentation. Le stress, la fatigue, les écrans, et la sédentarisation comblent un vide, mais pas seulement : lorsque l’on saute un repas, surtout celui du petit-déjeuner, on provoque un dérèglement du taux de sucre dans le sang et notre cerveau, le plus grand consommateur de sucre, nous en réclame tout au long de la journée.

À chacun de nos repas, l’apport de protéines est essentiel, et non pas que des féculents, (hydrates de carbones, apports glucidiques), souvent associés à des sucres. Les protéines sont « les briques rouges de notre corps » et amènent l’effet de satiété.

Les amandes, les noix de cajou et autres gourmandises salées sont souvent associées à l’apéro ! On boit de l’alcool qui provoque un pic de sucre, le grignotage prend le relai avec des cacahouètes, salées ou non, et il sera donc difficile de s’arrêter. Carole Darbellay souligne que ce sont des réactions chimiques en chaîne qui s’opèrent. De plus, les oléagineux sont très longs à digérer ! Il est conseillé de les manger en journée, surtout le matin en accompagnant un petit déjeuner bien protéiné.

Que nous mangions dix cacahouètes ou tout le paquet, la réaction chimique dans notre corps sera terrible ! Les conséquences sont les suivantes : des problèmes d’obésité, une détérioration dentaire, des carences alimentaires, de la fatigue, diverses inflammations, des risques de diabète et de cancer, bref… la totale !

S’occuper l’esprit si nécessaire, mais avant tout, manger trois repas complets : le matin, le midi et le soir, pour que le rythme de l’estomac soit respecté. Si ce n’est pas le cas, nous allons grignoter toute la journée en dérégler notre taux de sucre.