La Fondation Blue Power ou vivre avec l’autisme
Julian Daguerre en studio pour nous la présenter dans Good Morning Valais

La naissance
La Fondation Blue Power est née il y a une année déjà, avec pour but premier, proposer une journée entière pour parler d’autisme. Julian Daguerre est lui-même autiste, diagnostiqué à l’âge de 4 ans. Vivant des hauts et des bas jusqu’à l’année passée, Julian a décidé d’en parler.
Qu’est-ce que l’autisme
L’autisme est un syndrome neurologique, il en existe plusieurs, dont quelques exemples cités par Julian : certaines personnes atteintes d’un syndrome neurologique ne parlent pas, ou d’autres ont une méthodologie de réflexion particulière. L’autisme n’est pas une maladie !
Faire connaître l’autisme
Il est important de sensibiliser les jeunes, notamment concernant le harcèlement, ou tout simplement pour conjurer la moquerie. Le mot « Autiste » est souvent utilisé pour moquer ou rabaisser l’autre. Pour Julian Daguerre, il est essentiel de « valoriser » ce syndrome afin d’en faire une force plutôt qu’une faiblesse.
De classes en classes
Les directeurs d’écoles ont la possibilité d’envoyer une requête à Julian par mail pour qu’il puisse passer de classe en classe afin d’éclairer les jeunes élèves de 10 à 15 ans sur le sujet. Très récemment, il était à Martigny et le retour est superbe selon lui. Lors de son passage dans les écoles, il explique l’autisme, les effets secondaires d’un tel syndrome, les difficultés au quotidien d’une personne autiste, le harcèlement scolaire et ses effets négatifs.
Victime lui-même
Depuis toujours, de la première enfantine jusqu’à aujourd’hui encore, Julian Daguerre a été lui-même victime de harcèlement scolaire, d'insultes, voire de coups reçus. Pour Julian, c’est triste de constater qu’aujourd’hui, un enfant sur deux est harcelé, et s’il a la possibilité de changer le monde ou de faire un pas en plus, c’est son souhait dans l’absolu.
Pour contacter Julian par mail : fondation.blue.power@gmail.com
Le diagnostic de l’autisme, la culpabilité des parents parfois, leur désarroi souvent, un GRAND MERCI de visionner l’interview de Julian Daguerre en intégralité et de la partager un MAX !