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L'histoire du téléphérique d’Isérables

Tous les mercredis avec Jo, Katia Clavien allie la géographie et l’histoire Valaisanne pour nous faire découvrir ou redécouvrir des lieux emblématiques de notre beau canton à travers ses anecdotes !

Fred Gamez
Frédéric Gamez, Rédaction Rhône FM
29 mars 2023, 11:45
Valais en un coup d'oeil_anecdotes
Valais en un coup d'oeil_anecdotes ©

Aujourd’hui nous prenons de la hauteur pour emprunter le téléphérique d’Isérables !


Et ces quelques mots d’histoire… la première voiture acquise par un habitant d’Isérables a été montée au village, fixée par des câbles, sous une cabine du téléphérique. Le photographe Oswald Ruppen a immortalisé cet étonnant chargement sur un de ses clichés datant de 1960. Ce téléphérique est tout un symbole à ce village accroché à la montagne. A 1100 mètres d’altitude, presque à la verticale au-dessus de Riddes, cette mécanique appartient à plus de 800 habitants. Dans ce village d’Isérables, on entend de nombreuses histoires, tant il est particulier et riche en passé.

Surnommé « le village suspendu », et construit sur une pente estimée à 60%, y vivre dans le passé était considéré comme une prouesse ! Isérables n’était accessible au début du 20e siècle que par des chemins muletiers. A cette période, les habitants vivaient en autarcie, mais descendaient régulièrement et quotidiennement jusqu’en plaine pour travailler dans les environs. Il n’existait alors que trois sentiers : L’un très long, l’autre moins mais très dangereux et le dernier réputé tout aussi périlleux. Deux des trois chemins furent rectifiés !

Dès la fin du 19e siècle, les ardoises d’Isérables sont réputées pour leur qualité, mais leur transport jusqu’en plaine sur ces chemins s’avère très compliqué. C’est pourquoi les exploitants des carrières d’ardoise mettent au point tout à tour, deux télébennes destinées à transporter le matériel jusqu’en bas. Ces mêmes télébennes serviront également à descendre l’anthracite issu des sous-sols durant la Première Guerre mondiale.

À l’issue de la guerre, peu après l’abandon des mines, les télébennes sont souvent utilisées pour le transport du bois, et suite à un accident mortel, la population espère et demande une route pour rejoindre la plaine. En 1936, le Président de Commune propose une alternative inspirée du téléphérique du Salève et en 1941 la construction démarre pour s’achever en 1942. A partir de cette période, la vie change pour tous les habitants d’Isérables.


Si vous souhaitez découvrir toutes les anecdotes de Katia Clavien sur le sujet, écoutez-donc sa chronique jusqu’au bout !  
 

Frédéric Gamez
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