Alexandre Moulin, le directeur de l’école Ardevaz est en Birmanie
Une fondation aide et soutient une école dans ce pays depuis treize ans !

La situation est compliquée...
La guerre civile est présente, la Birmanie est un pays coupé du monde avec tout ce que cela implique. Durant les guerres, ce sont souvent les populations civiles qui souffrent et en pâtissent. Un embargo international sur la Birmanie empêche l’arrivée de produits de première nécessité et sont toutes les petites choses du quotidien qui manquent.
Pour accéder au pays
Il n’y a plus de système financier pour accéder en Birmanie, et les transactions sont très compliquées. Sur place, la Fondation est en train de mettre en place une sorte de pont médical en partenariat avec certains médecins, car les soins d’urgence là-bas n’existent pas ! Aucune structure médicale n’existe et n'est opérationnelle si l’habitant doit se faire soigner. Les gens riches sortent du pays pour aller en Thaïlande ou à Singapour s’ils ont des problèmes. Ici, en Birmanie, souligne Alexandre Moulin, la débrouille compense le système de santé qui est bien « malade ».
Très touché et très proche de la Birmanie
Alexandre Moulin, a vécu trois ans en Asie et a depuis, des contacts sur place, mais c’est surtout d’être confronté à la réalité qui le touche, avec des situations que la Suisse ne connaît pas. Avec des moyens considérés comme dérisoire, il est tout à fait possible d’aider. À l’heure actuelle, la fondation s’occupe de 250 enfants sur place pour un budget annuel de 15.000.- seulement, et cela fonctionne ! Le but du directeur de l’école Ardevaz et de sa fondation, et c’est que dans cette situation précise, l’éducation tient son rôle… voir un avenir meilleur.
Le Covid, la guerre, la pauvreté et la misère
En Birmanie, les gens sont très pauvres financièrement et matériellement parlant, mais ne sont pas misérables ! Il existe une grande solidarité dans les communautés, les habitants s’entraident véritablement. Avant la guerre, qui a éclaté durant la crise sanitaire du covid, le pays tendait à s’ouvrir au tourisme... cela aurait permis à ces jeunes d'en profiter.