Des politiciens veulent connaître le taux valaisan de locaux commerciaux vides
Quatre politiciens veulent des chiffres au sujet du taux de surfaces commerciales vides. Un postulat interpartis a été déposé au Grand Conseil.

Quatre politiciens ont unis leurs forces pour lutter contre les surfaces commerciales vides. Il s’agit de l’écologiste Emmanuel Revaz, de l’UDC Eric Jacquot, du centriste Serge Métrailler et de la PLR Anne-Laure Décaillet Paccolat. Selon eux, il y a trop de stores baissés en Valais. Ce qui se répercute sur la conservation des sols agricoles, mais aussi sur le tourisme.
Ce grand nombre de locaux commerciaux vides en ville pourrait être mauvais pour l’image du canton sur le long terme, avance le Vert Emmanuel Revaz. Mais pour se rendre compte de l'ampleur du problème, il faut absolument une vue d'ensemble.
C'est le but de son postulat, qui demande au Conseil d'Etat de mettre en place des outils de suivi du nombre de surfaces commerciales en Valais. Il n’existe actuellement ni de statistiques précises en la matière, ni de stratégie cantonale. En cause: le fait qu’il s’agit d’une compétence communale. C’est en tout cas ce qu’avançait le Conseil d’Etat il y a cinq ans.
Un problème de territoire
Or, le politicien vert Emmanuel Revaz n’est pas d’accord avec cet argument. Selon lui, il s’agit d’un problème de territoire. "Il va largement au-delà des frontières communales", regrette-t-il. Il déplore l'absence d'une stratégie cantonale.
Certaines zones pourraient être plus concernées que d’autres. "Nous avons demandé au Conseil d'Etat si c'était le cas, mais même lui ne sait pas", soupire le politicien salvanin. Ce serait d'autant plus important selon lui que ce taux de surfaces vides a tendance à augmenter. En cause: l'essor du commerce en ligne.
Le Conseil d'Etat devra se prononcer sur l'utilité, ou non, de mettre en place un outil de suivi.