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Le "massacre de Shakahola" dans une forêt s'alourdit à 179 morts

Les enquêteurs kényans ont découvert 29 corps supplémentaires vendredi, portant à 179 morts le bilan du "massacre de Shakahola" dans une forêt du sud-est du Kenya. Une secte, dont le chef prônait le jeûne pour "rencontrer Jésus", se réunissait à cet endroit.

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Keystone ATS, Keystone-ATS
13 mai 2023, 02:52
De fortes pluies ont interrompu les opérations de recherche et d'exhumation la semaine dernière, qui n'ont repris que mardi (archives).
De fortes pluies ont interrompu les opérations de recherche et d'exhumation la semaine dernière, qui n'ont repris que mardi (archives). ©KEYSTONE/AP

La police estime que la plupart des corps découverts près de la ville côtière de Malindi sont ceux d'adeptes de la secte de Paul Nthenge Mackenzie, un ancien chauffeur de taxi, autoproclamé "pasteur" de l'Eglise Internationale de Bonne Nouvelle (Good News International Church) qu'il a créée.

La préfète de la région, qui a annoncé le dernier bilan, a ajouté que personne n'avait été secouru vendredi dans cette région boisée. De fortes pluies avaient interrompu les opérations de recherche et d'exhumation la semaine dernière, qui n'ont repris que mardi.

Gourou maintenu en détention

Au total, 25 personnes, dont M. Mackenzie et des hommes de main chargés de vérifier qu'aucun adepte ne rompait le jeûne ou ne s'échappait de la forêt, ont été arrêtées. Un tribunal a ordonné mercredi le maintien en détention de Paul Nthenge Mackenzie.

Il ressort des autopsies pratiquées sur les premiers corps que la plupart des victimes sont mortes de faim, vraisemblablement après avoir suivi les prêches de Paul Nthenge Mackenzie. Certaines victimes, dont des enfants, ont toutefois été étranglées, battues ou étouffées.

Les autopsies ont également révélé qu'il y avait "des organes manquants sur certains des corps", selon le directoire des enquêtes criminelles, qui évoque "un trafic d'organes humains bien coordonné impliquant plusieurs acteurs". Le ministre de l'intérieur Kithure Kindiki a toutefois appelé à la prudence à ce sujet, affirmant qu'il s'agissait d'"une théorie sur laquelle nous enquêtons".

ATS
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