Le gouvernement éthiopien dit avoir "libéré" les grandes villes de l'Amhara
Le gouvernement éthiopien a déclaré mercredi que les grandes villes de la région de l'Amhara, dans le nord, avaient été "libérées de la menace des bandits". Cette annonce intervient après des jours de combats entre l'armée et des milices locales.

"Ces villes ont été libérées de la menace des bandits", indique un communiqué d'un organisme d'urgence du gouvernement fédéral. Le texte cite six villes, dont la capitale régionale Bahir Dar et la ville sainte de Lalibela.
"Les forces de défense et les agences de maintien de l'ordre de la région sont en train de disperser" les combattants des milices, selon la Direction générale de l'état d'urgence, qui précise que certains se cachent sur des sites religieux ou historiques.
L'organisme a ajouté qu'un couvre-feu d'urgence avait été instauré dans les six villes "libérées": Bahir Dar, Lalibela, Gondar, Shewa Robit, Debre Berhan et Debre Markos. Tous les véhicules, sauf ceux des forces de sécurité et des services d'urgence, ont interdiction de circuler après 19h00.
Selon lui, quatorze personnes ont été arrêtées dans la capitale fédérale, Addis Abeba. Aucune information supplémentaire n'a été fournie.
L'Ethiopie a décrété l'état d'urgence en Amhara vendredi à cause des affrontements opposant son armée à des miliciens locaux. Même si les milices amhara ont combattu au côté des forces fédérales durant le récent conflit dans la région voisine du Tigré, des tensions ont émergé cette année lorsque le gouvernement a dit vouloir démanteler les forces régionales.