La vie reprend son cours à Bitsch, l'engagement de l'armée est terminé
Trois semaines après le déclenchement de l'incendie de forêt à Bitsch, la vie reprend ses droits. Les militaires ont terminé leur mission mais des opérations de surveillance continuent.

La vie reprend peu à peu son cours à Bitsch. Trois semaines après le déclenchement de l’incendie qui a ravagé pus de 130 hectares de forêt, la situation est revenue au calme.
Le feu a été éteint et des opérations de surveillance sont toujours en cours, afin de s’assurer qu’il ne puisse pas reprendre. Une dizaine de pompiers sont en stand-by ; ils doivent pouvoir être rapidement mobilisés le cas échéant, explique le président de la commune de Bitsch Edgar Kuonen. Son interview :
Une mobilisation essentielle
Après les émotions du mois de juillet, le président se réjouit de voir la situation revenir à la normale dans sa commune. "On n’a plus besoin d’avoir peur. La vie continue et les choses recommencent à fonctionner", note-t-il.
Il salue l’élan de solidarité dont sa commune a pu bénéficier tout au long de cette crise. Sans les différentes organisations qui se sont mobilisées, Bitsch n’aurait pas pu faire face, assure-t-il.
L'armée se retire
Sur le terrain, l’armée a mis fin en début de semaine à son engagement dans le Haut-Valais. Au total, les Super Puma ont largué 517 tonnes d’eau sur les flammes. Des appareils de l’armée ont aussi été utilisés pour détecter des feux souterrains, tandis que des hommes dotés de caméras thermiques ont fait le même travail la nuit au sol. Cela a permis de combattre de manière plus efficace les feux couvants.
Le lieutenant-colonel Roger Haupt est membre de l’état-major cantonal de liaison de la division territoriale 1 pour le canton du Valais. Il s’est rendu à ce titre sur place.
Un possible court-circuit suspecté
Les militaires en service long de l’infanterie ont effectué 294 jours de service à Bitsch, indique l’armée dans un communiqué. Et, selon Roger Haupt, les soldats sont satisfaits de cet engagement.
L’incendie de Bitsch a ravagé 132 hectares, dont plus de 180 terrains de football. Une enquête est toujours en cours pour déterminer les causes de cet incident. Un rapport ne devrait pas être publié avant six mois. Mais le Ministère public enquête sur un possible court-circuit à une ligne électrique, selon la SonntagsZeitung.