L'Etat de Genève veut pouvoir mieux gérer l'eau
Le gouvernement genevois a complètement révisé la loi cantonale sur les eaux. Objectif: améliorer la gestion de l'eau potable, des eaux brutes et pluviales et permettre à l'Etat d'être plus réactif en cas de sécheresse. Il lance aussi un plan d'action pour améliorer la biodiversité du Rhône.

La loi actuelle sur les eaux manque de cohérence et de modernité, a relevé mercredi le Conseil d'Etat à l'issue de sa séance hebdomadaire. Sa refonte élargit ses buts et l'inscrit dans un contexte de coopération, du local à l'international. Elle doit permettre de prendre des mesures en cas de situation climatique ou sanitaire particulière.
Des dispositions visent aussi à renforcer l'action concernant le ruissellement, le multi-usage des eaux, l'innovation dans le domaine de l'assainissement et la sensibilisation à une économie de la ressource, indique l'exécutif. La nouvelle loi prévoit en outre la création d'une commission cantonale et d'un fonds de préservation. Le projet doit être étudié par le Grand Conseil.
Le Conseil d'Etat a aussi approuvé un plan d'action quinquennal en quatre volets pour le Rhône: la migration piscicole, les éclusées, le charriage des matériaux et la construction d'aménagements de zones favorables à la faune et à la flore. Ce plan de 50 millions de francs est financé à hauteur de 30 millions par l'Etat, 10 millions par les Services industriels de Genève et 10 millions par la Confédération.