Parahôtellerie: recul des nuitées durant les fêtes et perspectives décevantes pour février
Recul des nuitées et perspectives décevantes pour les vacances de février : en raison de la pandémie, la situation des chalets et appartements de vacances est préoccupante. Les Suisses présents durant les fêtes de fin d'année n'ont pas compensé l'absence de la clientèle étrangère.
Ce n’est pas une surprise. La pandémie affecte durement le nombre de nuitées des appartements et chalets de vacances.
«Au niveau des marchés étrangers, on est en retrait de 40% pour les fêtes de fin d'année.» Nicolas Délétroz, responsable de l'Observatoire valaisan du tourisme
Un échantillon de 4000 hébergements mis en location sur l’ensemble du canton révèle dans l'ensemble des résultats décevants pour la période des fêtes de fin d’année. Mais, en comparaison avec les trois dernières années, les données de l’Observatoire valaisan du tourisme montrent malgré tout une augmentation des nuitées de plus de 15% pour la clientèle suisse. Un chiffre qui ne parvient toutefois pas à compenser l’absence de clientèle étrangère pour fin 2020. «Au niveau des marchés étrangers, on est en retrait de plus de 40% sur notre panel», explique Nicolas Délétroz, responsable de l’Observatoire valaisan du tourisme. Les marchés de proximités constituent une grande partie de la demande en parahôtellerie. Et, durant les fêtes de fin d'année, les touristes étrangers n'ont pas répondu présents en raison de la pandémie. «Pour l'Allemagne c'est 67% de moins que l'année passée, le Royaume-Uni 47%, les Pays-Bas 64%. Et, un petit moins pour la France, mais tout de même 32% de moins, la Belgique avec 21%. Et, nous pouvons encore citer l'Italie où c'est encore pire avec 82% de moins.»
Vacances de février: la situation est encore plus préoccupante
L’Observatoire valaisan du tourisme analyse la situation chaque semaine. Et, à ce jour, les prévisions pour les prochaines vacances de février sont encore plus préoccupantes. «À ce jour par rapport à l'année passée, on se situe à un volume de réservations inférieur d'environ 30%. Et, ce qui diffère de ce qu'on a connu durant les fêtes de fin d'année, c'est que là les Suisses sont en recul de plus de 20%. Il semblerait que la clientèle indigène se fasse désirer pour les prochaines vacances de février», analyse Nicolas Délétroz.
Cette année, il faudra donc compter sur les réservations de dernière minute, en fonction de l’évolution de la situation sanitaire. Selon Nicolas Délétroz, en cas d’allègement des mesures Covid, la situation pourrait rapidement s’inverser.