Carnaval : confettis, chars et costumes s'apprêtent à envahir les rues valaisannes
Costumes en tout genre, confettis, chars et autres guggenmusiks s’apprêtent à investir les rues. La plupart des carnavals valaisans ouvrent leurs portes ce jeudi. Coup de sonde auprès des deux plus grands événements valaisans.

Il ne vous reste plus que quelques heures pour trouver un costume et faire le plein de confettis. La plupart des grands carnavals valaisans lancent leurs festivités ce jeudi soir pour six jours, jusqu’au mardi gras. L’édition 2023 s’annonce comme celle du retour à la normale après trois années marquées par la pandémie de coronavirus. Si l’an dernier les restrictions sanitaires avaient été levées quelques jours avant la semaine de carnaval, la plupart des événements avaient conservé une édition réduite, faute de temps pour se retourner. «On repart avec un programme complet», se réjouit Yoann Schmidt, le président du carnaval de Sion. «L’an dernier, on avait amputé un jour même si on avait déjà bien pu faire la fête», poursuit-il. Même son de cloche du côté de Monthey, le plus grand carnaval du canton. «On a la chance de pouvoir revivre un carnaval de six jours. L’an dernier, on était resté sur une édition de trois jours mais les bistrots montheysans avaient déjà pu retrouver un carnaval complet», explique Jean-Charles Vernaz, président du comité d’organisation du carnaval de Monthey.
Des animations pour tous
A Monthey, le carnaval souffle cette année ses 150 bougies. Si le programme n’a pas été complètement bouleversé, l’organisation a vu tout en plus grand. «On est parti sur un calendrier de l’avant A-V-A-N-T. On a fait pendant 150 jours avant le carnaval des activités pour remettre tout le monde dans l’esprit de carnaval», sourit Jean-Charles Vernaz. A Sion, le comité d’organisation a pris le pari depuis quelques années de quitter partiellement son espace habituel, la Place de la Planta, pour s’étendre en vieille-ville. «Le politique ne nous demande plus de rester seulement sur la Planta. Le but, c’est de se développer dans les rues de la ville. Chaque année, on a de plus en plus de restaurateurs qui jouent le jeu», se félicite Yoann Schmidt.