Une première étape dans la mise en oeuvre d’un plan d’action bio cantonal
Le Service de l’agriculture a signé une convention avec l’Institut de recherche de l’agriculture bio et les organisations de producteurs. Objectif: réunir les différents acteurs du monde agricole pour développer un plan d'action bio cantonal.

Travailler ensemble au développement d'une agriculture biologique. C'est ce que vise la convention-cadre signée par le canton du Valais, l’Institut de recherche de l’agriculture bio (FiBL) et les organisations de producteurs, Biovalais et Oberwalliserbiovereinigung. Un plan d'action bio qui porte sur une durée de trois ans, et définit les relations entre les partenaires, ainsi que les prestations de chacun, selon le communiqué reçu ce mardi.
50'000 francs chacun pour FiBL et Biovalais
Le canton a conclu avec le FiBL un mandat annuel de 50'000 francs, pour des prestations d’expertise et d’accompagnement de projets, de recherche scientifique et de suivi d’essai, de vulgarisation, ainsi que de formation continue.
De son côté, Biovalais reçoit un montant de 50'000 francs par an, pour des prestations de coordination, de développement de filières, d’échange d’informations avec les producteurs, tant pour le Valais francophone que germanophone.
Quant au Service de l’agriculture, il assure et développe la vulgarisation technique, propose la formation de base et étoffe son offre de formation continue. Il met également à disposition ses domaines pour la recherche en agriculture biologique, et s’implique dans le renforcement des filières. Il garantit enfin la coordination avec le développement de la recherche agronomique d’Agroscope en Valais, indique encore le communiqué.
Une trentaine de mesures définies pour passer au bio
Dans le cadre de cette convention, une trentaine de mesures ont été définies pour les trois prochaines années.
En viticulture par exemple, un des objectifs consiste à rendre compatibles aux exigences bio l’ensemble des traitements héliportés. En arboriculture, la recherche des solutions techniques face à la moniliose de l’abricot sera poursuivie. Pour les grandes cultures, la filière de céréales bio sera étendue en partenariat avec Céréal’hier. La filière des plantes aromatiques et médicinales bio sera également développée.
Dans la production animale, des pistes seront étudiées pour améliorer la compatibilité des races autochtones, en particulier la race d’Hérens, avec le cahier des charges de l’agriculture biologique. L’intégration du bio dans la formation de base dans la prochaine révision de la formation AgriAliForm sera également étudiée. Les besoins en formation continue seront, quant à eux, recensés et l’offre adaptée en conséquence.
Cet accord-cadre s’inscrit dans la mise en oeuvre d’un postulat accepté en décembre dernier par le Grand Conseil, et intitulé "Pour un plan d’action bio en Valais".